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Jeudi 3 octobre, la Nuit du droit a été célébrée à Aix-en-Provence afin de sensibiliser le grand public aux thématiques juridiques contemporaines. A cette occasion, les nouvelles technologies se sont retrouvées au service du domaine juridique.
Les nouvelles technologies comme outil pédagogique au service du droit.
Un atelier de réalité virtuelle a été utilisé par la Cour d’appel, comme moyen d’aborder le sexisme au sein de notre société. Alors que la parole des victimes se libère, le droit tente de plus en plus de prévenir ces violences. Une prévention qui passe par la pédagogie.
« L’aspect est avant tout préventif et pédagogique » lance Olivier Gontard, instigateur du projet développé en partenariat avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). L’idée est d’allier objectif de prévention des violences sexuelles, avec utilisation de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies.
À l’aide de l’innovation technologique, l’ « immersion » proposée entend répondre à cet impératif de prévention. Une fois le casque ad hoc enfilé, nous devenons témoins de scènes sexistes dans le cadre scolaire. Immergés dans la peau d’une harcelée, nous sommes sensibilisés à la violence sexiste banalisée.
Le développement potentiel des nouvelles technologies: un atout pour le droit.
De la simple remarque sexiste : « quand les filles s’intéresseront aux maths… »; à l’agression sexuelle, la nouvelle technologie se veut être un outil d’illustration concret, clarifiant la qualification juridique de ces différents délits.
Dans le viseur des juristes, « la jeunesse, mais aussi d’autres publics, notamment en entreprise ». Sonia Pallin, Directrice Interrégionale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, nous confie ainsi son envie de développer davantage cette pratique dans d’autres structures. « Nous sommes face à un sujet qui touche tout le monde » conclut-elle.
Finalement, le développement de cet outil de sensibilisation du public pourrait bien faire de l’intelligence artificielle, un allié de circonstance dans l’apaisement de la société.
Un article de Marika Fournier et Gabriel Moser
Etudiants du Magistère Droit Journalisme Communication d’Aix-Marseille Université