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Le 81ème Congrès de la FNUJA – Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats – s’est tenu sous le soleil et au pied de la Sainte-Victoire, à Aix-en-Provence du 7 au 12 mai. Il s’est conclu avec l’annonce des résultats des élections pour les postes de Président (Niels Bernardini) et de Premier Vice-Président (Camille Manya) pour la mandature 2024/2025. Le rassemblement avait pour thème « Une justice AIx’emplaire », abordant notamment le sujet de l’intelligence artificielle. Juri’Predis a été invité en tant qu’expert dans ce domaine. Découvrons ensemble le déroulement de l’évènement.
« Pour une justice AIx’emplaire »: quand l’IA redessine le droit
L’ouverture solennelle du congrès a eu lieu jeudi 9 mai à la Mairie d’Aix-en-Provence, Place de l’Hôtel de ville. C’est à cette occasion que Pascal Martinez, directeur stratégique et développement de Juri’Predis, a participé à une table ronde consacrée à « L’intelligence artificielle et la profession d’avocat ». Hélène Laudic-Baron (vice-présidente du CNB en charge du groupe de travail sur l’IA) et Sandrine Vara (avocate au Barreau de Lyon) étaient présentes. Juri’Predis est intervenu en qualité d’expert à leurs côtés. Il a ainsi présenté et expliqué en quoi sa solution innovante est un atout pour les jeunes avocats. En effet, Juri’Predis offre à ces derniers un accès rapide à une base de données complète et à jour, ainsi qu’à des outils d’analyse avancés leur permettant d’améliorer leur efficacité et qualité de travail.
Table ronde : réflexions sur l’IA et la profession d’avocat
Lors de l’échange modéré par Simon Dubois, Pascal Martinez a souligné le fait que l’IA peut être un atout majeur pour les avocats au quotidien. Il a également mis en avant l’importance de la confiance lors de l’utilisation de ces outils. Un point qui soulève des questions essentielles sur le respect par l’IA des valeurs des avocats : l’éthique, la déontologie et le secret professionnel.
L’intégration de l’IA inquiète concernant notamment la protection des données, la confidentialité et l’éthique propre au domaine juridique. Suite aux différents échanges, l’idée d’un label professionnel spécifique aux solutions technologiques est apparue comme une possible réponse aux inquiétudes. Cette piste a émergé collectivement au cours des échanges entre les intervenants de la table ronde. L’objectif serait de vérifier la conformité des IA aux exigences éthiques et déontologiques de la profession d’avocat. Pour explorer les voies menant à une justice exemplaire, la confiance apparaît comme un pilier fondamental.
Sandrine Vara, quant à elle, a souligné la capacité de l’IA à alléger la charge administrative des avocats. Pour autant, elle a précisé que cela ne les évince pas de leurs responsabilités. Les avancées technologiques, loin de chercher à remplacer les avocats, sont conçues pour les soutenir dans leur travail quotidien. Elle a notamment cité la solution Noota. Cette dernière libère les avocats des tâches de prise de notes et de synthèse, leur permettant de privilégier ainsi l’interaction client.
Un congrès entre débats et convivialité
L’accueil réservé à l’événement fut des plus chaleureux, marqué par une ambiance à la fois studieuse et conviviale. L’audience a été remarquable par son dynamisme. Dans la salle, les avocats ont par ailleurs été sollicités pour participer aux échanges, donnant lieu à des discussions animées.
Cette tradition de la FNUJA demeure ainsi importante pour l’évolution de la profession et le soutien des jeunes avocats. Elle témoigne de l’engagement de la communauté juridique envers une pratique exemplaire du droit, tout en intégrant les avancées technologiques. Pour Juri’Predis, ce fut un réel plaisir de participer à cet événement.
L’équipe Juri’Predis